Paris, dimanche 7 avril 2013
1. Peter SOME, 2h05’36 »
532. Loïc Lonchambon (HTC), 2h53’58 »
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Un grand bravo à Loïc pour ce marathon super sonic !
Son récit de course :
« Parti sur les bases de 2h48, tout allait vraiment bien jusqu’au 30ème: les Champs Elysées, la Place de la Concorde, le Bois de Vincennes, les quais de la Seine, la Tour Eiffel. Paris quoi! Jusque là je voyais et j’appréciais tout.
Puis les jambes ont commencé à se durcir. Les pavés du Bois de Boulogne se sont métamorphosés petit à petit en tranchées, et je soupçonne le ravitaillement du 35ème d’avoir été aspergé au napalm. Du coup, au 37ème, la « mine anti personnelle » appelée communément « le mur » a fini de pulvériser mes frêles guiboles. Le summum: l’arrêt forcé à cause des crampes au 40eme à 100 mètres du ravitaillement. Du vrai Coppola dans son « Apocalypse now »…
Finalement, j’ai pu parcourir les 2195 derniers mètres avec une foulée aussi aérienne que celle d’un cochon d’Asie obèse (histoire de rester dans le thème…).
La ligne d’arrivée a été un soulagement digne d’un retour au pays après une guerre impitoyable contre les kilomètres.
En tout cas, super expérience et une belle leçon d’humilité. Mais là, bizarrement, je suis plus attiré par la pistoche et le vélo. Why? »
